Douglas Kennedy en Egypte, ou comment un jeune écrivain encore inconnu débarque à Alexandrie il y a plus de vingt ans, quelques livres sterling et cinq carnets de voyage en poche, bien décidé à éviter les pyramides, la croisière sur le Nil et autres classiques du voyage en Orient.
[1]D’Alexandrie à Assouan en auto-stop, de l’oasis de Siwa aux bidonvilles du Caire, une fascinante plongée dans l’envers du décor, où notre apprenti écrivain voyageur va multiplier les rencontres inhabituelles: à quinze mètres du sphinx, un vendeur de Toyota dont le cœur balance entre trois épouses, le prophète Mahomet et sa collection de Mercedes ; un inquiétant pilote de felouque au cœur brisé par une Française ; des Bédouins accros à CNN ; des moines informaticiens en plein cœur du désert…
Douglas Kennedy, né le 1er janvier 1955 à New York, est un écrivain américain. L’attrait des romans de Douglas Kennedy, outre leur suspense et la vérité de leurs personnages, réside surtout dans leur éternel questionnement, que ce soit sur l’Amérique bien-pensante, sur l’humanité, sur les relations entre hommes et femmes, ou encore sur l’Art.
Au-delà des pyramides (traduction de Bernard Cohen), Belfond, 2010, 310 p.
(ISBN 978-2-7144-4465-3), rééd. Pocket no 14561