Direction Haïti, aux sources du mythe du zombi. Loin de « Walking Dead» et « World War Z», l’exposition dévoile les fantasmes, croyances et craintes nichés derrière la figure du « non-mort» le plus célèbre au monde.
Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les zombis … Loin des morts-vivants contagieux du cinéma et de la pop culture, l’exposition vous emmène en Haïti sur les traces d’un véritable mythe.
Si le mot «zombi» (nzambi) est d’origine africaine et désigne un esprit ou le fantôme d’un mort, sa signification évolue considérablement en traversant l’Atlantique lors de la traite des esclaves, portée par la combinaison des croyances traditionnelles africaines, caribéennes et catholiques.
En Haïti, la figure du zombi prend forme en marge de la culture vaudou, via les pratiques de ses sociétés secrètes – et notamment la société bizango-dont le rôle judiciaire lui confère le pouvoir de zombification. Jugé et condamné, le zombi est en réalité un criminel privé de liberté, rendu esclave et gardé dans un état d’hébétude au service d’un maître (bokor).
Zombis, la mort n’est pas une fin
Jusqu’au dimanche 16 février 2025
Exposition du musée du Quai Branly
37 Quai Jacques Chirac, 75007 Paris